Mise en avant par les médias et en particulier depuis la crise sanitaire de 2020, la question de la précarité étudiante apparaît aujourd’hui centrale.


Au-delà de l’étude scientifique de cette nouvelle donne - un appel à contribution interdisciplinaire a été lancé en 2024 sur les conditions de vie des étudiant.es : pauvreté(s), précarité(s) et vulnérabilité - l’université a décliné depuis trois ans un certain nombre de leviers pour soutenir les étudiants les plus fragiles, complémentaires aux actions mises en place par le CROUS ou les collectivités locales.


Comment s’assurer de répondre aux urgences ? comment mieux coordonner nos actions ? Comment agir pour toucher les étudiants les plus en difficulté sociale ?


Pour ce faire, nous proposons : 


  • Renforcer l’accès aux droits des étudiants en développant l’accès de proximité à l’accompagnement social, via la présence sur sites des assistantes sociales du SSU et en renforçant la collaboration avec les services du CROUS en particulier
  • Favoriser l’accès à l’aide alimentaire sur les sites d’étude
  • Favoriser l’accès à des aides numériques sur critères sociaux
  • Soutenir le développement des distributions alimentaires sur les sites d’étude, organisées par les associations étudiantes ou extérieures, le développement des épiceries sociales et solidaires étudiantes
  • Poursuivre et adapter le déploiement par l’université d’aides sociales complémentaires de celles du Crous (exonération, aides ponctuelles pour les publics non éligibles aux aides Crous, aides numériques: achats, réparations, accès fournisseurs, accès à des ordinateurs reconditionnés
  • Maintenir les aides à la mobilité Erasmus
  • Renforcer nos collaborations avec nos partenaires via des actions communes ou la mise en place de convention (MDPH, CPAM, CAF, jeunesse et Habitat...)