La réussite étudiante au coeur de notre projet

Pendant plus de deux ans, la communauté universitaire s’est mobilisée pour construire une nouvelle offre de formation.


Il s’agit toujours d’un exercice complexe, entre attente des équipes pédagogiques, évaluations par l’HCERES et la DGESIP, maitrise des charges d’enseignement disponibles, évolution de l’environnement scientifique comme des attentes du monde socio-économique et des étudiants.


La nouvelle offre de formation sera déclinée alors qu’une nouvelle équipe s’installera à la gouvernance. Elle a été élaborée avant les succès qu’a connu l’Université aux différents appels à projet : Neolaia, Loire Health Valley ou d’une énième réforme des concours impactant nos formations en licence comme en master.


Du temps long demandé pour analyser les effets d’une politique de formation, nous devons souvent répondre dans l’urgence ou la contrainte.


Pour la prochaine mandature, nous vous proposons de penser notre avenir autour de questions qui doivent nous permettre de proposer des orientations.


  • Comment répondre aux attentes des étudiants ?
  • Comment favoriser l’insertion professionnelle des étudiants ?
  • Comme soutenir les équipes pédagogiques ?
  • Comment mettre en place des espaces de dialogue entre les champs disciplinaires ?
  • Comment faire vivre la CFVU ?


Nous vous proposons quelques orientations qui seront enrichies par nos échanges et les contributions de notre communauté universitaire.

  • Imaginer des instituts pédagogiques thématiques

    Alors que l’interdisciplinarité et la transversalité animent les unités de recherche (si on prend que l’exemple d’ICD qui regroupent des enseignants-chercheurs en études latines, littérature française en littératures et civilisations anglo-américaine, germanique, hispanique et ibéro-américaine, italienne, en arts du spectacle, musicologie et philosophie ou encore EES où travaillent ensemble médecins, spécialistes des sciences de l’éducation, philosophes…) il n’existe pas de lieu d’échanges et de travail pédagogique transdisciplinaire.


    Et si notre organisation administrative ou facultaire avec ses conseils de composante est un cadre de délibération collective et d’échanges, comment fait-on dialoguer la géographie, l’histoire, les sciences politiques, la philosophie ou la sociologie. Car l’histoire de notre université, ses divisions ne correspondent pas à la réalité disciplinaire.


    C’est pour cela que nous proposons d’expérimenter des espaces de dialogue autour d’instituts pédagogiques thématiques qui doivent pouvoir rassembler direction d’UFR, responsables de formation, gestionnaires pédagogiques, étudiants et professionnels, s’appuyant sur l’exemple des conseils de perfectionnement.


    Ils peuvent devenir des laboratoires de productions pédagogiques et permettre de donner une plus grande lisibilité à nos thématiques des formations et à nos masters en particulier.


    Imaginons ces espaces pluridisciplaires et transcomposanantes  .... Ils pourraient se décliner par thématique et regrouper des secteurs disciplinaires.


    Quelques exemples : 


    • Arts, arts du vivant, culture patrimoine (histoire de l’art, arts du spectacle, musicologie, archéologie, CESR…)
    • Langues et cultures européennes (Langues, histoire, lettres, philosophie, droit ..)
    • Histoire, sciences politiques et sciences sociales (Histoire, sociologie, géographie, sciences po, droit, éco, philosophe…)
    • Management et organisation du travail (gestion, sociologie, psychologie, économie, Gea…)
    • Environnement, alimentation, transition écologique (géosciences, histoire, sciences du vivant, aménagement …)
    • Education, psychologie, éthique et santé (psychologie, sciences de l’éducation, sciences du langage, licences préparant aux concours de l’EN, école d’orthophonie…)

  • Développer l'alternance

    Pour les licences et masters professionnels, l’alternance, lorsque les métiers visés sont en cohérence avec cette organisation, favorise l’insertion des étudiants sur le marché du travail.

    Initier un projet, le développer et en assurer le suivi constituent des tâches particulièrement lourdes pour les équipes et les porteurs de projet, enseignants et enseignants-chercheurs.

    Pour cela, nous proposons de les accompagner avec un renforcement de l’ingénierie pédagogique via le CFA des Universités.

  • Soutenir les Alumni

    Nous appuyer sur le réseau des anciens étudiants. Nos étudiants après avoir obtenu leur diplôme s’insèrent dans la vie professionnelle. Ils représentent donc des exemples concrets et constituent une force que nous ne mobilisons pas suffsamment. La constitution d’alumni doit pouvoir être soutenue pour permettre de présenter aux futurs étudiants l’étendue des débouchés et des parcours possibles après une formation universitaire.

    De plus, ces réseaux d’anciens étudiants pourraient être mobilisés lors des sessions d’informations liées à l’orientation et en appui au développement des liens avec les entreprises.

  • Développer la formation continue

    Renforcer les liens avec les entreprises et les professionnels. Ces liens sont nécessaires pour développer la formation continue dédiée à destination des entreprises. Au-delà des ressources propres que permettent de générer ces formations, cette dynamique d’échanges facilite l’insertion professionnelle de nos étudiants en formation initiale, permet d’adapter les maquettes de formations des diplômes professionnels, voire d’enrichir les thématiques de recherche.

  • Faciliter les coopérations et la transdisciplinarité

    Faciliter les coopérations et la transdisciplinarité entre composantes, une équipe renforcée autour du/de la VP CFVU doit accompagner les équipes pédagogiques qui le souhaitent dans la mise en oeuvre d’une démarche pluridisciplinaire, en facilitant le décloisonnement des cursus et le développement de projetsambitieux et innovants (double licence, développement des formations dans le secteur social, définir

    une stratégie autour de la politique des langues ou autour des thématiques Europe, Ecologie, Alimentation, Tourisme ou encore Patrimoine...). Notre recherche a largement acté dans ses pratiques l’intérêt et le bénéfice de l’ouverture pluridisciplinaire, le champ de la pédagogie doit pareillement s’ouvrir et croiser ses objets et ses méthodes afin d’offrir sur le territoire des formations attractives et novatrices.

  • Evaluer ce qui marche (ou pas)

    Nous proposons de développer les échanges de pratique et de confronter les problématiques disciplinaires pour ajuster tant l’offre de formation que les besoins en formation des équipes pédagogiques.

    Nous proposons également de soutenir le travail du CAPE et des ingénieur.e.s pédagogiques qui apportent un véritable soutien dans le déploiement de nouvelles pratiques pédagogiques..

  • Capitaliser sur les expériences existantes

    Des initiatives sont déjà conduites par les équipes pédagogiques. Nous désirons avec les équipes recenser ces initiatives et les accompagner, les faire connaître et diffuser les bonnes pratiques via par exemple l'organisation d'un éducathon annuel. 

    D'autres formes de valorisation vous paressent utile, souhaitable ,complémentaire, venez les partager ....

  • Concevoir l’orientation tout au long du cursus

    Une bonne orientation est un facteur clé de la réussite des étudiants, or celle-ci ne s’arrête pas après le baccalauréat. Les étudiants se retrouvent parfois dans des formations non adaptées à leur profill. Nous devons accentuer la communication auprès des étudiants sur les temps importants (choix entre licence générale ou professionnelle par exemple) et sur les passerelles entre formations au sein de l’établissement mais aussi sur l’ensemble du territoire (des échanges seront nécessaires avec le Rectorat pour favoriser les passerelles entre formations afin que les étudiants en difficulté puissent être réorientés vers des formations plus adaptées).

  • Mieux reconnaitre le tutorat étudiant

    En accord avec les équipes, les expériences en cours de tutorat présentent un aspect positif pour tous les étudiants impliqués : tuteurs et tutorés. Les tutorés établissent un lien de confiance avec leur tuteur, sont encouragés à être plus assidus et mieux organisés.

    Les tuteurs s’impliquent dans leur formation dont ils deviennent acteurs et consolident leurs acquis.

    Mais il nous faut aussi réfléchir aux modalités de prise en charge financière des tuteurs et des encadrants.

  • Encourager les étudiants à être acteurs de leur cursus

    Cela peut se faire notamment à travers la réalisation de projets tout au long de leur cursus (Faclab, projets tutorés...). Ces projets pourront s'appuyer plus fortement sur l’activité recherche de l’établissement, trop souvent méconnue de la population étudiante, notamment dans le premier cycle.

  • Comment mieux accompagner les étudiants RSE

    Proposer de nouvelles modalités d'accompagnement pédagogiques, évaluer leur parcours d'études et de réussite, prendre en compte le nouvel environnement des étudiants... en somme comment faire évoluer nos pratiques pédagogiques à partir des outils Célène, Foad, Escale ...

  • Soutenir l'accompagnement à la pédagogie (CAPE)

    Le centre d’accompagnement à la pédagogie pour les enseignants (CAPE), est une richesse pour notre établissement par l’accompagnement à la pédagogie qu’il propose et le soutien à la qualité des formations. La mission d’accompagnement est centrée sur le développement professionnel en pédagogie des enseignants et des équipes pour favoriser le renouvellement des pratiques pédagogiques et soutenir la réussite étudiante.

    Au-delà du renforcement humain de ce service au cours des trois dernières années, la qualité des productions et de l’accompagnement est reconnue de tous grâce notamment à la pédagothèque. Nous proposerons l’organisation de séminaires permettant aussi de s’interroger sur le résultat des différentes enquêtes et données produites par le CAPE.


Hier et aujourd'hui ... en attendant demain.

Quel bilan de la politique de formation ?

Offre de formation : qu'en dit l'HCERES ?



L’ancienne équipe qui aspire à retrouver le chemin de la gouvernance reproche à l’actuelle équipe présidentielle une offre de formation ayant peu évolué comme de ses modalités d’élaboration : pas assez directive ou pas assez collaborative.


Les plus cruels diront : "mais quelles furent vos propositions dans les conseils et en particulier à la CFVU où vous représentiez 50% des élus ? " D’autres s’interrogeront sur l’absentéisme d’élus retrouvant le chemin des conseils à quelques mois des élections…


Et oui certains l’ont peut être un peu vite oublié mais les élus issus de Portons tous les talents représentaient 50% des élus enseignants-chercheurs dans les différents conseils (CA, CFVU, CR).


Alors quel est le bilan de cette mandature ?


Si l’équipe actuelle a conservé l’organisation en module, plus lisible et favorisant - notamment en première année - les réorientations des étudiants, elle a laissé les équipes pédagogiques revenir sur la modularisation imposée des modules disciplinaires d’autres licences, peu compréhensible pour les étudiants et véritable casse-tête en termes d’organisation pédagogique. Cette logique imposée s’inscrivait également dans la mise en place d’enseignements à distance pour laquelle aucune équipe pédagogique n’a au final véritablement adhéré.


Un autre reproche formulé en direction de celles et ceux qui furent aux manettes entre 2018 et 2022 est l’absence de pilotage permettant de connaître le coût réel des formations. (rapport HCERES).

Ce travail a été mené depuis deux ans en s’appuyant en particulier sur le déploiement d’un nouvel outil Saghe.


Au final, le rapport de l’HCERES dresse un bilan de l’offre de formation en ces termes :


« L’offre de formation, particulièrement variée, surtout pour le premier cycle, correspond bien à la déclaration de positionnement stratégique de l’UT comme établissement généraliste de proximité, qui contribue à offrir aux lycéens de la région Centre-Val de Loire un large spectre disciplinaire pour poursuivre leurs études dans l’enseignement supérieur. L’établissement doit gérer cette large ouverture de l’offre de formation en cohérence avec un étalement géographique assez important (cinq sites à Tours, et deux à Blois). Il faut souligner la bonne intégration des formations du premier et du deuxième cycle dans le tissu régional, en particulier les formations de santé et certaines licences professionnelles qui pourraient encore être développées et surtout formalisées par des conventions de partenariat ».


Mais un chantier reste à mener : l’attractivité des masters. Ce point est régulièrement mis en exergue tant par les équipes de gouvernance que par l’HCERES et ce depuis au moins huit ans.


C’est un sujet prioritaire : renforcer la lisibilité de nos formations, mettre en place un continuum L3 et M1, organiser la communication par thématiques disciplinaires, renforcer les formations (ressources pédagogiques et administratives) qui s’ouvrent à l’apprentissage et en particulier dans le secteur SHS (ex : ouverture à l’apprentissage du Master 2 de sociologie), analyser aussi les trajectoires et stratégie des étudiants (via l'OVE et la MOIP) sont autant de pistes qui devront être débattu par les élus de la prochaine CFVU.



Quelles nouveautés autour de l'offre de formation en trois ans ?


Plus d'une dizaine de nouvelles formations, la mise en bloc des blocs de compétences, des nouvelles modalités de contrôle de connaissances et des compétences, la mise en place des points bonifiants, etc... l'offre de formation et plus largement notre organisation pédagogique ont profondément évolué en s'appuyant sur un dialogue constant entre les directions de composante, les équipes pédagogiques et les étudiants.


Tour d'horizon ...


Trois nouvelles doubles licences 

  • Droit et Science Politique 
  • Physique et Chimie
  • Langues : Anglais / Italien

 

Quatre nouvelles  licences professionnelles 

  • Activités juridiques : mandataire judiciaire à la protection des majeurs 
  • Activités juridiques : Assistant juridique Droit du numérique
  • Data-manager clinique 
  • Eco-conception des matières naturelles 

 

1 CMI : Cursus master en ingénierie - Technologies Quantiques

 

1 CPES - Mention Sciences de la transition écologique et sociétale 


Des nouveaux masters 

  • Sciences de la durabilité : Economie Circulaire
  • Master informatique Parcours Intelligent Systems and Applications (ISA) 
  • Master Droit privé : Parcours droit privé fondamental
  • Master Biodiversité, écologie et évolution, Insectes et environnement durable
  • Master Sciences et Génie des Matériaux

 

 

Mais aussi des évolutions structurelles :

 

  • Mise en place des BUT
  • Création de l’IAE et de l’UFR d’odontologie
  • Redynamisation du Cuefee

 

Et des évolutions pédagogiques notoires :


  • Mise en place des blocs de compétences pour l’ensemble de l’offre de formation
  • Cours de tronc commun enjeux à la transition écologique et sociale
  • Offre de CERCIP recentrée sur l'engagement étudiant et les pratiques artistiques & sportives
  • Instauration systématique des conseils de perfectionnement
  • Clarification sur l’évaluation des enseignements
  • Nouvelles modalités de M3C construite sur la base d’un consensus de l’ensemble des secteurs disciplinaires (SHS, SST et DESS)
  • Cours de compétences numériques enrichi 

 

Enfin, la première université européenne de l'Université de Tours, Neolaia donne une autre dimension à l'inclusion de nos formations à l'échelle européenne.